Le marché aux puces de Saint-Ouen mérite le détour pour les graffitis qui s’y affichent. Intéressant d’aller fouiner, de jeter un ou carrément deux yeux derrière les palissades, les murets en béton, parfois juste au dessus des articles déballés à même le sol. C’est même bien plus dépaysant et surprenant que de faire l’inventaire des boutiques de fringues, d’accessoires et de baskets qui accueillent les aventuriers du week-end, à l’arrivée de la porte de Clignancourt ; des magasins bien souvent interchangeables, parmi lesquels certains commerçants essaient tout de même de conserver ce qui a fait l’originalité et l’attraction de ce marché très populaire, sorte de grenier merveilleux de Paris, de France et de Navarre, jusque dans les années 70/80. On peut donc découvrir au pied des barres d’habitation ces compositions audacieuses et ces calligraphies bien stylées, que voici :

@photo Florent Hugoniot