La maison, toit du moi et du nous

El Tule, Oaxaca 2023

J’aime traiter de thèmes qui me sont sensibles et, selon les besoins de l’écriture, élargir ma recherche en m’appuyant sur des documents menant ma réflexion plus loin. C’est une manière de prendre du recul par rapport à des problématiques personnelles dans un mouvement allant du centre à la périphérie. Également dans le but de ne pas tourner constamment autour de mon nombril, le travers étant de faire de son cas personnel une généralité. Partant de ma difficulté existentielle à occuper une habitation durablement, à trouver un « chez moi », le pérenniser ou le défendre, je prolongerai ici avec des documents traitant de la dualité enracinement/déplacement, en relation avec le thème de l’appropriation, de la colonisation et des exemples emblématiques de l’actualité. Cela afin de susciter une prise de conscience sur les tensions qui s’accumulent pour avoir un lieu de vie stable, (re)construire une éthique de l’existence et la maison symbolique. Ce texte fait suite à celui-ci.

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Montpellier street art 2024 – suite

Pour continuer ce tour d’horizon street art sur Montpellier et environs, voici une sélection d’œuvres disséminées du quartier Près d’Arènes à Figuerolles, en passant par le centre-ville :

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Montpellier street art 2024 – Viaduc du Lez

Berges et viaduc du Lez

La vague street art reste légère à Montpellier, contrairement à sa voisine sétoise qui en a fait un  atout touristique et culturel depuis plusieurs années. Certes, certaines fresques monumentales de commande municipale sont bien réalisées mais peu originales en général – en particulier les trompe-l’œil au style lourd et déà démodé qui ornent certaines façades du centre-ville et que je ne présenterai pas ici. Peut-être faut-il parler de vagues polymorphes, tant les propositions sont hétéroclites. Ce sont plutôt des petits formats, peintures, pochoirs ou collages, qui ont attiré mon attention et qui font l’objet des deux articles à suivre. Mais c’est au niveau du Viaduc du Lez que j’ai trouvé matière à faire cette première publication. Dominé par le splendide pont métallique ferroviaire de 600 mètres, en forme d’arc blanc (on peut aussi imaginer deux roues gigantesques de vélo semi-enterrées), une longue fresque orne les berges du Lez sur sa partie prévue pour le déversement des eaux de la rivière, en cas de très fortes pluies.

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Mes maisons

Colonia Reforma agraria, Oaxaca 2021

De la maison cassée à la maison mirage

Depuis de nombreuses d’années, je vis sans réel « chez moi », accompagné de quelques affaires personnelles dans mes bagages que je dépose ici ou là, dans une errance ponctuée de havres de paix et de sécurité. À l’arrivée dans un nouveau lieu stable, je range mes vêtements dans la commode et le placard, je pose sur un emplacement réservé mon ordinateur que j’ouvre et que je connecte à la Wifi, je décore mon espace avec des souvenirs et des objets-talismans et enfin je ressors mon matériel artistique. Un rituel rodé, un peu comme on déploie un éventail de possibles à l’intérieur d’une grande boîte interchangeable, un éventail appelé à devenir plus ample au fur et à mesure de mes acquisitions et créations. J‘ai additionné je ne sais plus combien de lieux de vie, studios, maisons en colocation ou appartements à mon seul usage…

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Ronde est la Terre – suite et fin

Dans la série d’articles Besoin de réalité, j’ai traité de la perte de repères dans un contexte plus large, allant de l’intime au social et sociétal, et d’une manière plus générale du concept de « postmodernité » ou encore de « post-vérité ». La société hors-sol dans laquelle nous vivons – celle qui vénère l’image, le virtuel, le simulacre et la cancel culture – est une supercherie, un écran de fumée géant et une fabrique d’aliénés. Heureusement, certains éclaireurs, certaines éclaireuses tels Alexandro Jodorowsky et Marie de Hennezel veillent, travaillent, résistent à l’obscurcissement du monde et à l’abrutissement des individus, défont les peurs créées comme entretenues en nous reliant au symbolique, au spirituel et au réel – la renaissance, le perfectionnement mais aussi la mort en faisant partie. D’autres, tels Louis Fouché ou Christian Perronne, nous ramènent à plus de rationalisme et de bon sens, par exemple pour démonter la globale et criminelle supercherie covidiste, mais aussi les ressorts de la manipulation des masses de plus en plus insistante actuellement.

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Ronde est la Terre (3)

Un jour, j’ai reçu en cadeau de mes parents une boîte de magicien. C’était la Boîte de Magie « Amusez-vous avec Garcimore », le magicien qui foirait tous ses tours à la TV mais qui faisait bien rire son public pendant les insouciantes années soixante-dix. Elle était garnie de jeux de cartes, de tubes en carton de différentes dimensions, d’un foulard en viscose, de l’image d’un lapin, de celle d’une colombe et de gadgets pour enfants, telles les célèbres souris Tac et Tac Tac en plastique blanc. L’essentiel de cet équipement cheap résidait dans le symbole, l’intention, le signe et l’autosuggestion, le tout saupoudré d’une bonne dose de comédie, de dextérité manuelle et d’autodérision…

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Ronde est la Terre (2)

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Ronde est la Terre (1)

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Galerie éphémère #12 – Salines de Villeneuve-lès-Maguelone

NO-LUC, installation in situ – « No-Luck invite le spectateur avec cette installation de briques-bâtiments en plâtre moulé et disposées sur du sable, à explorer une cité complètement abandonnée, un lieu désertique qu’une civilisation a habité un temps. Une œuvre dystopique qui questionne notre avenir si on venait à manquer d’eau. »

Du vendredi 2 au dimanche 4 février 2024 s’est déroulé aux salines de Villeneuve-lès-Maguelone le douzième événement appelé Galerie éphémère, dont l’association INKARTAD assure la direction artistique. C’est une exposition collective dans les murs d’un unique bâtiment du site dit « la maison du saunier », qui a réuni treize artistes : Mokë, Sarah Munos, Fahrenheit, Margot Merandon, Pascal Merguez, No-Luck, Moot, Faust, Nadim Zeraïa, Wobe Johnson, Sixo Santos, Ti’lab et Sacha Emel ont chacun fait une proposition in situ. Mais étaient également prévus pour ces Journées mondiales des zones humides (qui correspondaient aussi au week-end de la Chandeleur), des ateliers de sensibilisation et des visites guidées à la découverte de la biodiversité des étangs et zones humides environnants.

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C’est Marseille bébé – annexes

Vue de Marseille et du ciel depuis le Pharo, octobre 2023

Décidément, j’ai bien du mal de quitter cette ville en pensée… Comme la nostalgie du marin pour un hypothétique port d’attache, je reviens à Marseille pour donner à lire encore quelques lignes, comme un plateau de fruits de mers à terminer et qui se déguste quand c’est frais. J’aimerais ajouter ici quelques aspects qui m’ont inspiré, excité ma curiosité concernant cette grande cité portuaire, même si certains on déjà été évoqués. En vrac, je livre : Cinq dans tes yeux, le premier roman d’Hadrien Bels ; la statue aux deux visages, ceux des explorateurs grecs Pythéas et Euthymènes (le premier tourné vers le nord, le deuxième orienté au sud) et située derrière la mairie du Vieux-Port ; le marégraphe, grand moment de l’histoire scientifique de Marseille discrètement abrité dans un batiment ancien au pied de la corniche.

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