
¡Qué bárbaro!
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Cette locution espagnole m’a toujours faite sourire. Au Mexique, celui ou celle qui l’utilise dans une situation où la grossièreté et le manque d’éducation sont manifestes, traduit ainsi sa stupéfaction d’une façon un peu rétro, un peu comique. Plus utilisée au nord qu’au sud du Mexique, elle marque plutôt qu’elle ne démarque : une partie dans le camp des « civilisés », l’autre dans le camp des « barbares » ; ce qui dans le contexte néocolonial mexicain, manifeste une trace de classismo ; le système de castes-dynasties de peau claire et d’origine espagnole (mais pas uniquement, communautés d’origine étrangère, métis millionnaires et plus) dominant la large classe moyenne composée de différentes ethnies et créolisations, étant toujours d’actualité dans le pays.
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Le Global Mirage
« À sa naissance, l’homme est doux et faible
à sa mort, il est dur et tout raide.
Les dix milles êtres, plantes et arbres
pendant leur vie, sont tendres et vulnérables
à leur mort, ils sont secs et recroquevillés.
Car ce qui est dur et fort est serviteur de la mort
ce qui est doux et faible est serviteur de la vie.
La dureté et la rigidité sont inférieures
la souplesse et la faiblesse sont supérieures.
Les êtres devenus forts vieillissent, car cela s’oppose au Tao.
Quiconque s’oppose au Tao périt prématurément. »
Lao Tseu, extrait du Tao Te King
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