Pierres de la famille des silicates utilisées en lithothérapie : ici le quartz rose, le quartz blanc, l’agathe verte et ocre-mauve, l’obsidienne, la calcédoine, l’aventurine, le jaspe rouge, le lapis-lazuli.

Afin de rééquilibrer mes méridiens, j’ai longtemps fait appel à des acupuncteurs confirmés. Comme avec tout thérapeute, c’est au bout de quelques séances et de leurs effets bénéfiques qu’on se convainc de son bon choix, sachant que la confiance et la sympathie réciproques entrent aussi en jeu dans le processus de fidélisation et de guérison. Un traitement efficace en acupuncture se fait dans la durée, et même si l’on ne souffre pas de maux réellement gênants ou visiblement handicapants. Il est toujours bon d’y aller à chaque changement de saison ou deux fois par an pour une ré-harmonisation de son système nerveux, à titre préventif.

Point par point…

C’est à Montpellier que je suis allé faire des séances d’acupuncture pour la première fois de ma vie chez une docteur généraliste proche de la retraite et physiquement imposante. Elle avait inventé ou appris une technique en « sandwich » qui me semblait efficace bien qu’incommode : elle disposait ses aiguilles premièrement sur la partie face de mon corps, couchait les aiguilles le long de la peau et me demandait de me retourner dans le lit mou de la petite chambre d’enfant qu’elle utilisait pour ses patients, afin d’appliquer une nouvelle série d’aiguilles côté dos. À cette époque, au tournant des années 2000, on conservait encore les aiguilles dans un petit tube en verre avec un coton désinfectant, afin de les économiser. Plus tard, les aiguilles neuves, sorties de leur emballage seront systématiquement jetées en fin de séance.

À Paris, de 2005 à 2010, j‘allais régulièrement consulter auprès du Docteur Nguyen, médecin généraliste d’origine vietnamienne installé rue des Pyrénées, dans le XXe arrondissement. Il travaillait avec son épouse également vietnamienne qui s’occupait du secrétariat, de la comptabilité et de l’accueil. Ils se rapprochaient de l’âge de la retraite, tout en ayant gardé beaucoup de disponibilité et de professionnalisme. J’ai conseillé à de nombreux amis d’aller faire un traitement chez eux. Ne serait-ce que pour se détendre du stress de la vie parisienne, sinon pour des désordres plus profonds. Mais Madame Nguyen me disait que son époux se fatiguait de plus en plus à appliquer son art, et ils réduisirent progressivement leur nombre de patients avant de fermer définitivement le cabinet. Selon une méthode employée pendant la guerre du Vietnam avec de la stimulation électrique, afin d’optimiser les séances, gagner du temps et traiter en profondeur, il accrochait des petites électrodes au bout d’une série d’aiguilles qui fonctionnaient en binôme, positif/négatif. Chaque fois, cela demandait un réglage fin de l’ampèremètre pour que le courant électrique circulant dans les nerfs soit au niveau convenable, ni trop faible, ni trop fort. « Et là, ça fait mal, un peu moins fort, c’est bien comme ca ? Allez, vingt minutes… » était le mantra de chaque séance auquel ‘avais droit, avant de plonger dans un bien-être ouaté et un demi-sommeil récupérateur.

Reproduction en céramique d’une « almena » aztèque (voir Le Calmecac, école impériale aztèque) – Florent Hugoniot

Au Mexique à Zacatecas en 2013, j’eu la chance dans cette première ville où j’ai vécu un an et demi, d’avoir à proximité dans le centre-ville une clinique tenue par des doctoresses vietnamiennes, la Clinica de Medicina Alternativa UAZ, reliée à l’Université publique de Zacatecas. Cette clinique qui peut accueillir une douzaine de patient à la fois est née en 2003 d’une convention entre le gouvernement vietnamien et la Ville de Zacatecas. Elle fonctionne toujours, a soigné de très nombreux patients, en plus d’être un centre de formation pour thérapeutes mexicains. Les tarifs étaient alors très bas (50 pesos, soit environ moins de 3 euros) car selon la philosophie asiatique et la doctrine communiste, cette médecine traditionnelle s’adresse à tout type de public, pas seulement à une catégorie aisée et éduquée, comme c’est le cas en Europe où elle est reconnue mais toujours considérée comme une médecine alternative pour initiés. L’acupuncture est en effet un pilier fondamental de la médecine chinoise et plus généralement asiatique. La stimulation électrique, appelée « électro-acupuncture », s’y pratique également très couramment.

Par la suite, à l’occasion de mes déplacements dans tout le Mexique en fonction de mes différents postes d’enseignant de FLE, j‘ai toujours trouvé de bons praticiens mexicains. Dans l’État de Oaxaca, j’ai consulté auprès d’une jeune thérapeute très expérimentée, originaire de la capitale et installée à Huatulco. La séance se terminait avec un massage de sa collègue mexicaine, et un traitement homéopathique que j‘oubliais de prendre au bout de quelques jours… C’est également dans la même ville que je fis la connaissance de Nadia, une personne formidable, ressortissante russe avant vécu en Chine avec son mari diplomate, russe également, où elle s’était formée à l’art des aiguilles. Nadia s’est complètement intégrée dans le mode de vie mexicain depuis des années, tout en conservant la quête de l’excellence, le goût des arts et ce sens de l’accueil, cette bonhomie et cette jovialité typiquement russes.

Ayant quitté Huatulco pour la capitale Oaxaca de Juárez, j’ai finalement atterri dans les mains de Carlos, un acupuncteur catalan de Barcelone formé au Tibet. Après de longues séances pendant lesquelles il me piquait de dos puis de face selon une technique progressive, multipliant les applications d’aiguilles tout en me parlant, il appliquait un bâton fumant de moxa sur un ou deux chakras principaux. Cependant de 50 pesos initialement à Zacatecas, puis autour de 300 pesos par la suite, une séance me coutait désormais 500 pesos – évidemment non remboursé, une somme pour la vie courante Mexique, environ 25 euros en France. J‘y allais donc parcimonieusement.

La médecine traditionnelle tibétaine ou Sowa-Rigpa est une médecine traditionnelle dont certains aspects empruntés à la médecine indienne (ayurveda), chinoise et grecque via la Perse remonteraient à près de 2 500 ans et qui fut codifiée plus tardivement au travers des « Quatre Tantras Médicaux » au VIIIe siècle de notre ère. Elle est liée à la tradition bouddhiste selon laquelle toute maladie résulte en définitive de «trois poisons» de l’esprit : le désir excessif, la haine et l’ignorance et repose sur une méthode complexe de diagnostic, incorporant des techniques telles que l’examen du pouls et de l’urine. Le médecin donne des conseils de modification de comportement et d’alimentation. Des médicaments confectionnés à partir de plantes médicinales et de minéraux ; des thérapies physiques comme l’acupuncture tibétaine ou la moxibustion sont utilisées pour traiter le malade.

La moxibustion est une technique de stimulation par la chaleur de points d’acupuncture. Le moxa est l’objet chauffant qui permet cette stimulation. Il est originellement sous forme de cigare, composé d’une armoise de l’espèce Artemisia argyi.

La lithothérapie

Reconnue pour soigner les maux sur un plan physique comme sur un plan psychique, la lithothérapie vise à rééquilibrer l’équilibre des fonctions vitales et participe donc à une harmonisation du corps et de l’esprit mais aussi à la stimulation et purification de certaines fonctions.

Depuis la nuit des temps, l’être humain est fasciné par les bienfaits des minéraux. Les Égyptiens, les Aztèques, les Amérindiens voyaient dans chaque pierre une vertu protectrice tant dans le traitement médical que dans l’équilibre spirituel du corps et de l’esprit. La lithothérapie a été largement utilisée dans les cultures amérindiennes. Les chamans et les guérisseurs utilisaient des pierres pour guérir les maladies physiques et émotionnelles.

Les pierres sont actuellement utilisées de différentes manières : certaines personnes portent des pierres sous forme de bijoux pour aider à maintenir l’équilibre énergétique tout au long de la journée. D’autres personnes placent des pierres sur des points spécifiques du corps pour aider à guérir des maladies spécifiques.

Comment les pierres soignent les maux ?

« Tout vient de l’énergie des pierres et de leur composition. Au sein des minéraux, la famille des silicates compte le plus grand nombre de pierres de guérison. Elles incluent l’améthyste, le quartz rose, le quartz blanc, l’aventurine, la citrine, l’obsidienne, le jade, le jaspe rouge, la labradorite, la tourmaline, le lapis-lazuli etc. Ces silicates sont composés en partie de silicium, un élément également présent dans le corps humain : il est vital à l’organisme et aux cellules. La proximité des pierres les fait entrer en résonnance avec différentes parties du corps. Elles expliquent les « bonnes ondes » que l’on ressent en présence de certains cristaux ! De façon générale, les pierres interagissent avec les énergies et nous aident à nous sentir mieux. Les pierres les plus couramment utilisées en lithothérapie sont l’améthyste pour le sommeil, l’agate pour le calme émotionnel, le jade symbole des 5 bontés. » 123Ambre

Pierres vendues en kit sur Internet par *Coco papaya* : cornaline, jaspe rouge, Œil du tigre, lapis-lazuli, cristal de roche, améthyste, aventurine verte.

Pierres indiquées pour chacun des 7 chakras principaux :

Chakra coronal : couleur dominante violet-mauve / l’améthyste, la pierre de lune et le cristal de roche – vitalité, guérison, idées nouvelles, clarté d’esprit, force intérieure, spiritualité, sensualité, sexualité, méditation
Chakra 3° œil (entre les deux sourcils) : couleur dominante bleu foncé / le lapis-lazuli et la sodalite – bien-être, harmonie, sagesse, calme, sérénité, plénitude, confiance en soi, protection, spiritualité
Chakra de la gorge (pomme d’Adam) : couleur dominante bleu clair / l’amazonite, l’agate bleue ou la calcédoine bleue – créativité, concentration, intuition, sagesse, clarté de l’esprit
Chakra du cœur (au centre de la poitrine) : couleur dominante verte / la malachite et l’aventurine verte – introspection, sérénité, créativité, confiance en soi, calme
Chakra du plexus solaire (quelques centimètres au dessus du nombril) : couleur dominante jaune / l’Œil de tigre, la citrine ou l’ambre – protection, concentration, chance, confiance en soi, courage, énergie, vitalité, créativité, relations sociales
Chakra sacré du ventre (entre le sexe et le nombril) : couleur dominante orange / la cornaline, la pierre de soleil et la calcite orange – – fertilité, puissance sexuelle, courage, force, concentration
Chakra racine (périnée, tout en bas de la colonne vertébrale) : couleur dominante rouge / le Jaspe rouge – vitalité, courage, confiance, joie de vivre, sécurité, épanouissement, enracinement

La sonothérapie

Fleur énergétique, céramique et pigments naturels – Florent Hugoniot

Ces trois dernières années, mon système nerveux s’étant nettement amélioré, j’ai de moins en moins senti la nécessité de faire appel à l’acupuncture. Afin de conserver un état vibratoire harmonieux, je m’applique moi-même en position allongée des pierres sur des parties du corps en testant les bienfaits de la lithothérapie. J’amplifie désormais l’effet que me procure la variété de pierres achetées en France et au Mexique avec un massage sonore et vibratoire appelé sonothérapie, qui agit sur tout l’organisme, jusqu’à l’oreille interne et dans les parties du cerveau. J’utilise pour cela des enregistrements de musique méditative produite à l’aide des « bols chantants » originaires de la région de l’Himalaya, un lecteur CD et de bonnes enceintes. Deux types d’instruments procurent ces massages vibratoires :

Les bols métalliques composés d’un alliage de 7 métaux associés aux 7 jours de la semaine, aux 7 chakras et à 7 planètes du système solaire :

Cérémonie du Cacao à Oaxaca : voir Curanderos du Mexique (3)

l’Or (le soleil / dimanche / chakra couronne)
l’Argent (la lune / lundi / chakra 3° œil)
le Mercure (Mercure / mercredi / chakra de la gorge)
le Cuivre (Vénus / vendredi / chakra du cœur)
le Fer (Mars / mardi / chakra du plexus solaire)
l’Etain (Jupiter / jeudi / chakra de la rate)
le Plomb (Saturne / samedi / chakra racine)

Les bols en cristal de quartz ou de roche :

L’homme a su transformer le cristal de quartz en instruments de musique comme les bols, les tubes, les tiges, les pyramides… Géométriquement parfait, l’élasticité du cristal de quartz émet un son pur, vibratoire et circulaire. Ces sons pénètrent le corps humain générant un massage intérieur harmonieux et paisible. Ils favorisent la libération du stress et des émotions, calment le mental, harmonisent nos chakras et nos corps subtils. En harmonie avec les personnes qui reçoivent ces sons vibratoires, le chant des bols de cristal clairs saura trouver la façon juste de vous toucher et vous transmettre ce qui est adéquat à votre âme au moment présent. Mandalia music

Dans la vidéo ci-dessus s’entend la vibration en MI. Cette note agit sur le chakra du plexus solaire, siège de l’identité personnelle, de la volonté, de la transformation et de l’estime de soi. En choisissant un bol chantant ajusté sur la note DO, on se focalisera sur Muladhara, le chakra racine, qui est associé au dynamisme, à la confiance en soi et à la défense de ses valeurs. Chaque chakra comme chaque note musicale qui lui est associée, dispose de caractéristiques qui lui sont propres. Des compositions plus subtiles varient de notes donc de vibrations, avec un effet sur chacun des corps subtils et chakras sensibilisés. Une batterie complette de bol chantants couvre un octave, de manière ascendante du DO au SI. L’effet de chaque note est détaillé ici sur un mode descendant :

SI : Sahasrara / chakra coronnal – associé à la sagesse, l’altruisme, la connaissance de soi, la conscience de l’âme, la connexion spirituelle.
LA : Ajna / chakra 3° œil – associé à la conscience, la compréhension, la clairvoyance, l’intelligence et l’intuition.
SOL : Vishuddha / chakra de la gorge – associé à la communication tant verbale que non verbale, l’expression de soi, la communication juste des sentiments (en particulier de l’amour), la créativité.
FA : Anahata / chakra du cœur – associé à l’amour de ses proches/amour inconditionnel, la compassion, la paix et la guérison.
MI : Manipura / chakra du plexus solaire – associé à l’identité personnelle, la volonté, la transformation et l’estime de soi.
RÉ : Swadhisthana / chakra sacré du ventre – associé à la force vitale, la sexualité, la joie de vivre, la créativité et l’intuition.
DO : Muladhara / chakra racine du périnée – associé à l’ancrage, la stabilité, la force, l’instinct vital et la sagesse.

Ci-dessus, on peut observer les notes du piano visualisées par le cymascope, un dispositif qui permet d’observer et de représenter visuellement les vibrations sonores. Cette analyse fait partie de la science connue sous le nom de « cymatique ». La cymatique est la discipline qui étudie la relation entre le son et la forme. Ses origines remontent aux expériences du physicien allemand Ernst Chladni au XVIIIe siècle. Chladni a découvert que le frottement d’une plaque de métal avec un arc en violon créait des motifs géométriques sur la surface sableuse. Ces modèles variaient selon la fréquence du son, démontrant une connexion directe entre le son et la forme.

Les expériences de Chladni ont été essentielles pour comprendre la relation entre le son et la forme, jetant ainsi les bases du développement de la cymatique. Grâce à cette science, nous pouvons visualiser comment le son influence notre environnement et utiliser ces informations pour améliorer notre santé et notre bien-être.

Un des derniers développements dans le domaine de la cymatique est le Cymascope, un outil qui utilise la technologie numérique pour créer des images des modèles vibratoires du son dans l’eau. Contrairement aux expériences de Chladni qui utilisaient du sable ou de la poussière, le Cymascope permet de visualiser les vibrations sonores en temps réel et avec une plus grande précision.

Dans le domaine de la sonothérapie, la cymatique a été essentielle pour comprendre comment le son peut influencer positivement notre cerveau et notre corps. La sonothérapie peut avoir des effets bénéfiques tels que la synchronisation des hémisphères cérébraux, la réduction de la fréquence des ondes cérébrales pour atteindre les états alpha et la stimulation de l’imagination et du sommeil.

En outre, la sonothérapie a un impact positif sur l’ensemble du système nerveux. Les ondes sonores peuvent pénétrer profondément dans notre corps, masser les tissus et soulager le stress et la tension. Ils peuvent également stimuler la libération d’hormones bénéfiques telles que la dopamine, la sérotonine et les endorphines, aidant à combattre la dépression et l’anxiété.

« Le corps a besoin d’énergie pour fonctionner. Chaque particule, chaque atome, chaque cellule, chaque organe émet une vibration. S’il y a un blocage, un déséquilibre ou une maladie, la fréquence des vibrations est perturbée, il est possible de travailler sur ces déséquilibres grâce aux bols chantants. Notre corps est composé d’environ 70% d’eau qui va propager les vibrations des bols au cœur des cellules. En outre, les sons émis par les bols chantants induisent un ralentissement des ondes cérébrales et fait écho aux ondes alpha (8 à 12 cycles par seconde), ondes produites par le cerveau en état méditatif.

Par une action énergétique profonde et globale, les vibrations des bols nettoient l’aura, l’enveloppe énergétique qui entoure notre organisme, le protège de l’extérieur et permet à l’énergie vitale de circuler. Les cellules du corps vont en quelque sorte absorber les vibrations qui vont agir là où le corps en a besoin. En complément, le massage sonore vient harmoniser les chakras, portes d’entrée de l’énergie cosmique et tellurique dans notre corps. Ce travail est d’autant plus important que les chakras sont reliés aux différents plexus nerveux et aux glandes hormonales qui redistribuent l’énergie aux différentes parties du corps et organes. » Christine Juncker

Un bon musicien pourra aussi utiliser pour ses compositions thérapeutiques toute sorte d’instruments puisque tous les instruments de musique émettent des vibrations. La plupart du temps, ceux utilisés pour la sonothérapie sont en métal comme les cloches et clochettes, le triangle, le xylophone, le bar chimes (instrument de percussion léger et mélodieux, composé de tubes en laiton de longueurs différentes tenus par une barre ; l’entrechoquement des tubes produit un son cristallin qui instaure immédiatement une atmosphère magique) et même un diapason. Les bols chantants sont uniquement en alliage métallique ou en cristal, qu’il soit givré, transparent, opaque, fusionné avec de la poussière de pierres précieuses ; certains bols de cristal recouverts d’une pellicule de métal précieux comme l’or, sont appellés « bol d’alchimie » (voir Instruments du monde).

Plus largement, dans les cérémonies mexicaines par exemple, la conque marine est indispensable ainsi que des instruments de percussion – ceux-ci étant omniprésents dans l’univers musical traditionnel, que ce soit en Afrique, en Océanie et en Asie. Les Asiatiques et les Orientaux apprécient particulièrement les vibrations émises par des instruments à corde qui les portent vers la méditation : le koto, aussi appelé harpe japonaise, la cithare chinoise, le sitar indien, le oud (ou luth oriental) d’origine persane et arabe, etc.

Les Gnaouas du Maroc produisent une musique thérapeutique d’un autre effet, qui peut amener à la transe en écoutant ou en dansant sur une musique à la mélodie répétitive et au rythme envoutant, afin d’expulser des mauvaises énergies dans une sorte de catharsis et de lâcher-prise. Leurs trois instruments typiques sont le goumbri (rectangulaire à 3 cordes) donnant la tonalité et le rythme, les qraqeb (castagnettes en métal) et le tambour.

Pour une atmosphère apaisante, les bâtons de pluie sont parfaits. Certains aiment se relaxer avec des enregistrements de sons de la nature, tel que le chant des vagues ou celui des oiseaux, mais nous dérivons déjà hors du champ de la sonothérapie à proprement parler, où les sons sont produits intentionnellement en fonction de leurs effets précis.

C’est sur ces deux découvertes, la lithothérapie et la sonothérapie, que s’achève la série « Des êtres vibrants ». Les thérapies alternatives (ou médecines douces), de même que le sport ou toute activité physique mesurée et régulière, les exercices de respiration, le yoga et la méditation ont été un complément indispensable à un long processus de récupération de mes facultés, en paralèlle d’un profond travail psycho-analytique. Ces techniques et pratiques restent des joyaux inestimables, que je porterai toujours avec moi, en moi.

J‘espère que vous aurez aussi en faire le meilleur usage !