
Pour terminer cette période estivale, je vous propose une ballade à Toulouse. La Ville Rose, du moins son centre historique, n’est pas un espace où le street art se déploie avec envergure. C’est plutôt un environnement urbain protégé, rénové et nettoyé pour assurer un certain standing, dans le respect des constructions en briques qu’elles soient anciennes ou modernes. Cela donne une belle homogénéité à la ville, tout en rassurant l’habitant et en épatant le touriste. D’ailleurs les murs en briques ne sont pas le meilleur support pour les fresques urbaines…
Cependant, près de la gare routière située dans le prolongement de la gare SNCF Matabiau, j‘ai vu quelques œuvres intéressantes à Place Commune. C’est un lieu d’urbanisme transitoire installé dans le quartier de Bonnefoy, un espace culturel alternatif ouvert dans cette zone populaire en partie en friche, en voie de réhabilitation et possiblement voué à la boboïsation. C’était juste à mon arrivée et je me suis dit : « chouette, je vais me régaler, la récolte sera bonne » !
Mais l’excitation est retombée, puisque à l’occasion de longues ballades autour des quais de la Garonne, vers le canal du Midi, dans les alentours jusqu’au Jardin des plantes et le « Grand Rond » dans un style fin XIXe, bref tout ce qui peut se visiter à pied nonchalamment sous les hauts platanes, je n’ai plus eu de surprise de ce genre. Il aurait fallu certainement aller me perdre un peu dans les cités, pas vraiment le climat ni l’état d’esprit dans lequel je baignais. Ce qui ne m’a pas empêché de tomber sous le charme de la ville et d’apprécier l’offre culturelle toulousaine, intéressante même au plus chaud de l’été.

Sur la place du Capitole très touristique, une installation aérienne, mouvante et dorée avec de beaux effets d’ombre portée m’a rappelé le Mexique. En complément, Toulouse plage m’a offert quelques activités physiques (ateliers de respiration yoga, cardio, streching) et une ambiance plus relax et sportive. J‘ai bien aimé les Toulousaines et Toulousains, avenants, polis, mais aussi directs et sans fioriture.
« En dehors des grands murs légaux, souvent financés par les bailleurs sociaux, la belle ville rose mène une politique anti graffiti vandale assez drastique et même les dessous de ponts sont très vite repeints. Rien à voir donc pour les amateurs de street art et graffitis avec une ville comme Marseille (voir le Panier et la Belle de Mai) ! » Lucky Sophie
Voici quand même une déambulation street art en images, dans les rues et sur les ponts de la grande et belle cité occitane !
Florent Hugoniot
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SOURCES
https://www.luckysophie.com/2023/05/ou-voir-du-street-art-a-toulouse.html
https://metropole.toulouse.fr/actualites/toulouse-plages-2024-cap-sur-les-jo

















