Les félins ou félidés (Felidae) constituent une famille de l’ordre des carnivores ou mangeurs de chaire fraiche et innocente.
Parmi leurs traits caractéristiques figurent :
- une tête ronde et bien faite,
- une mâchoire qui écharpe sans faire de détails,
- des griffes rétractiles pour faire « semblant que c’est pas eux ».
Origine et évolution de la stratégie des Félidés
L’origine est très ancienne, dès le moyen age nous avions des sorcières qui utilisaient le dos rond pour vendre des poudres (blanche) et des pommes à des jeunes princesses vertueuses et naïves. Nous ne parlerons pas ici du fameux « cas Blanche Neige« .
Anatomie et caractéristiques physiques
Les différentes espèces de stratèges félidés partagent de nombreux points communs. Dont ceux qui sont en communs. Ils s’adaptent assez facilement à la chasse et ils courent vite après commis leur forfait. Les moustaches ou vibrisses sont un élément important de leur anatomie. Le stratège sait aisément développer son sens de l’enquête tel un Hercule Poirot de gouttière. Il rôdera lascivement de bureaux en bureaux à la recherche d’un plan, d’une information, d’une délation lui permettant de griffer vers le haut de l’échelle.
Les yeux
L’angle de vision binoculaire est de 130°, pour un champ de vision total de 287°. Le stratège a les yeux partout et même ailleurs. Il ne dort jamais complètement, l’œil regarde même durant le sommeil. Le Félidé est une caméra de contrôle.
La vision dans la pénombre est possible, les yeux ouverts, fermés, révulsés. Rien ne ferme.
Les oreilles
Les oreilles sont très sensibles, un bruit de couloir est reçu et renvoyé en écho.
Certains félins, fins stratèges, comme le lynx, portent des « plumets » afin de marquer leur supériorité. C’est un signe distinctif assez couru par les chats juniors – consultants.
(plumets : touffes de poils wireless d’environ 5 cm sur les oreilles permettant de téléphoner et naviguer sur internet en continue)
Les pattes
Les félins stratèges marchent sur leurs doigts, il sont silencieux en marchant. Ce silence surprend le stratège de type canidé qui passe sa journée sur Facebook dos tourné à la porte.
Les griffes
Les griffes sont rétractiles pour faire «patte de velours». Le stratège endort son monde en piétinant délicatement l’objet de son attention.
Peu bavard mais manipulateur
Ils se font très bien comprendre par le miaulement d’appel qu’ils utilisent dès que la situation réclame séduction et manipulation d’un pion sur l’échiquier. Ils crachent et grondent lorsque le bureau est fermé aux oreilles du chef de meute.
Le ronronnement marque le contentement, une fois l’objectif atteint.
Solitaire et pas solidaire
Les félins-félons, solitaires, ne se montrent que très rarement avec les mêmes alliés, à l’exception du roi des stratèges (le vieux lion).
Le vieux lion sait organiser une cour et une répartition des pouvoirs qui n’autorise ni opposition franche ni mutualisation des compétences. Cette organisation (décidée et mise en œuvre par le lion et ses lionceaux) permet de garder la griffe sur les manœuvres sans prendre le risque de connaître la désinvestiture.
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