Du Falafel au Carnaval : un dimanche à Paris

L'ombre de la République

L'ombre de la République

J’ai marché dans la rue, un papa accompagnait son fils joyeux sur son quatre roues, « pédale mon fils, ne relâche jamais l’effort« . La progéniture apprenait la vie en bicyclette, le petit raton… pédaleur.

Un autre papa marchait en disant à sa fille de répéter le mot « pa ta  teuh ».

Je poursuis ma route, les sons mémorisés.

Je zappe, je nage, je swim. Ça cool.

Pause métro, les mains dans la poche j’atteins la Rue des Rosiers à deux doigts de me faire écraser par un vélo qui ne voulait pas s’arrêter.

Violence le dimanche : le raton a vite appris

La route est longue et sinueuse, on ne s’arrête plus.

Avance avance avance jusqu’à King Falafel qui me reçoit royalement. L’estomac rempli, un choix s’opère vers Henri IV et les 2000 mètres carrés et cachés de la Maison Rouge.

La maison rouge présente Tous Cannibales.

La digestion lente tente de se poursuivre l’air de rien devant l’œuvre de Messe pour un corps de Journiac.

La boucle est bouclée, on en reste bouches bées avec la cousine :

La cousine

La cousine

…on n’a plus besoin de l’autre.

De la bidoche, des tripes, des bras coupés, mangés, grillés, finalement, c’est juste l’image d’un moi après que le vélo de Saint Paul me soit passé dessus.

On enchaine, le cœur vaillant, encore accroché au corps.

Pas dévorées totalement la cousine et moi.

Le temps d’un Coca-Collant et d’un serveur qui ne me rend pas la monnaie… sans que je la demande.

Violence d’un dimanche innocent ?

La prise de la Bastille se passe sans effort, elle est bien calme cette année…

Je remonte le courant d’un canal sous terrain pour atteindre le carnaval de Macaq.org.

La foule m’emporte dans un flot de couleurs tribales qui coule vers l’ombre de la République.

Je rentre nourrie de l’idée que nous pouvons avancer dans un rythme partagé.

Une sélection pas naturelle. Et alors ?

N’en déplaise à certains. A ceux qui nous divisent, nous font peur.

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