Bon, et bien je dois le confesser, il y a quelque chose ici que l’on a pas. Un état d’esprit, parfois, que l’on a plus. Cette candeur et cette imagination que l’on a pas gardé toujours intacte, cet enthousiasme qui n’est plus là .
Ok Ok ! Je parle de moi, enfin je parle pour moi déjà. J’entends déjà les reproches !
Tout est neuf ici, à faire, à réinventer, et tant pis si on se trompe, on recommence. Tout le monde à sa chance. On avance, et puis la roue tourne : wonderwheel !
Oui, ça fait du bien cette énergie de New York City, même en 2011.
Et puis, il y a les paumés dans la rue qui me demandent à manger, une pièce, et me disant god bless you miss.
Des gens qui marchent sur ces trottoirs énormes à la recherche d’un croisement où la chance va sourire, à nouveau.
Les « pommés » au pied de l’arbre.
Alors, quand il fait froid, après les errances bourgeoises sur le damier New Yorkais, on est bien content de rentrer le soir dans son appartement et moi dans ma chambre au chaud, même à Brooklyn/ Bedford pendant qu’eux se les gèlent grave dehors en avançant comme des zombis sur la route du succès.
Oui, il fait froid la nuit. Cette nuit là est bien sombre sister.
Allez quelques images de l’énergie de NouYorkCity !
lapartmanquante 