Au Mexique, il y a bien eu comme aux temps du Western, la grande épopée du chemin de fer. Mais maintenant cette époque est révolue : en 2011, le transport routier est omniprésent, le trafic automobile très dense en ville et de nombreux axes autoroutiers sont souvent embouteillés. Dans cette cohue, ce sont donc les bus et les vans, dans un rodéo mécanique artistique et périlleux, qui assurent le transport collectif urbain. Ils desservent ainsi chaque arrêts à haute fréquence. Différentes compagnies privées se partagent le marché et les bus sont peints de diverses couleurs, selon leur écurie. Ils n’hésitent pas à doubler à droite et à se faufiler dans le moindre interstice libre, qui leur fera gagner une minute d’avance sur un rival. Une fois la nuit tombée, certains se transforment presque en boite de nuit, avec lumière noire et étoiles phosphorescentes collées au plafond, diffusant une musique disco à toute berzingue ! Le rythme est marqué par les secousses, dues aux nombreux ralentisseurs qui parsèment la chaussée et imposent une vitesse raisonnablement limitée – et évitent accessoirement de mortelles courses de Formule 1 en centre ville.

Les pare brises affichent leurs destinations sur plusieurs lignes multicolores, ils s’ornent aussi souvent de protège-soleils pailletés, qui renvoient à l’esthétique de la Lucha libre et du Road movie américain. Ce sont aussi les cars, tout confort cette fois et au standard US, qui assurent uniquement les liaisons entre les grandes villes. Mais ceux-ci sont de style international et donc moins originaux…

Voici un diaporama qui donne un aperçu de la variété des véhicules et de leurs décors. Inside ze mexican trafic, dans le flux urbain mexicano comme si vous y étiez !

Et vraaaaaoum, roulez bolides !!!!

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