Facebook de face, de côté y atras

Quai de gare SNCF, France, été 2018

Quai de gare SNCF, France, été 2018

Facebook en quelques chiffres

Depuis que je vis au Mexique, je mesure toujours davantage l’utilité que peut avoir Facebook dans notre vie quotidienne. Ce réseau social est le plus populaire de tous et le plus utilisé dans le monde. Il compte 1,23 milliard d’utilisateurs actifs en 2014 selon le blog du modérateur. Au Mexique, en 2013, plus de 28 millions de personnes se connectent quotidiennement sur Facebook, une ou plusieurs fois pas jour selon Netmedia.mx. Et selon Le Monde marketing, le plus grand nombre d’utilisateurs se trouve aux États-Unis (155,7 millions), suivis par l’Inde (43,5 millions), l’Indonésie (43,06 millions), le Brésil (37,9 millions) et le Mexique (35 millions). La France arrive en neuvième position avec 23,6 millions d’utilisateurs.

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Carte internationale des connexions Facebook en 2012

Face, comme on dit en Amériques, est accessible en 70 langues et possède des bureaux ou des centres de données dans plus de 20 pays.

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Usages et abusages

Voilà pour les données froides. Voyons maintenant quelles sont les usages de Facebook et comment ils impactent notre réalité quotidienne. Les argumentations qui suivent sont bien sûr toutes personnelles, elles partent de mon expérience et s’enrichissent des discussions que j’ai pu avoir avec d’autres facebookers. Je vais tenter ici de tracer quelques pistes de réflexion afin de commencer une sorte de sociologie de ce réseau social si populaire.

0502-FacebookLanguesIndigenesDe la publication d’info personnelles ou collectives jusqu’à la constitution d’un réseau purement professionnel, en passant par l’envoi de messages ciblés et confidentiels via la In Box, sans oublier bien sûr la drague, voire le pistage obsessionnel, Facebook a tellement d’utilisations et d’utilisateurs qu’il est devenu presque indispensable d’avoir un compte pour pouvoir être en contact avec la majorité de ses connaissances. C’est aussi une manière de suivre une nouvelle forme d’actualité, plus personnalisée : quand on se connecte, on a d’abord la surprise d’une nouvelle page d’accueil, qui se rafraîchit sans cesse, avec des infos concernant des personnes qu’on connaît plus ou moins bien, en tout cas avec lesquelles on a choisi d’avoir une relation (virtuelle) particulière, de rester en contact. Avant de s’informer des actualités du monde, on a dorénavant cette possibilité, ce plaisir, cette distraction d’aller voir ce qui se passe dans le cercle plus privé des Zamis facebook, qui par leurs publications vont constituer un fil d’informations unique pour chacun, et dans lequel chacun trouvera un amoncellement de textes et d’image pêle-mêle à déguster. Une succession de titres et de choses dans laquelle les sentiments et les différents types de relations que nous avons tissés ne sont pas innocents pour choisir quelles infos nous décidons d’approfondir ou d’ignorer.

Face à face…

Ce besoin de nouveauté chaque jour, Facebook nous l’offre sur un plateau d’argent, avec un fil d’actualité qui se renouvelle sans cesse afin que nous n’ayons pas cette horrible impression que le temps s’est arrêté. Imaginez une journée de privation de FB au niveau planétaire, cela fera assurément la une des grands journaux, un parfum de fin du monde ! Le principe de la ligne d’info en continu est un échappatoire bien séducteur et peut créer une addiction, un peu comme une tension sexuelle… En général on s’adonne à une lecture en survol, les titres, des infos simples, des vidéos courtes, l’attrait des images. Quelquefois on ne trouve pas on compte d’info, sans savoir pourquoi…

 

 

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Mais nous avons toujours ce choix de nous connecter ou pas. Facebook, c’est un peu le jeu de la loterie : sur quelle info vais-je atterrir en premier ? Pour certains, chaque matin, un des premiers gestes sera d’aller y faire un tour pour sentir un peu l’humeur du jour ; et le soir un des derniers sera de se déconnecter, de disparaître de la scène… Car c’est véritablement un petit théâtre, un espace à la fois ouvert et clos, dans lequel chacun tient un rôle, et change de personnage à volonté : en fonction des images de profil retenus, des infos publiées, de la fréquence des publications… Ce sont souvent les mêmes, un groupe assez réduit finalement de vos Zamis, qui publient régulièrement – ou dont vous recevez les infos, selon une sélection et une priorité relevant des algorythmes de Facebook.

faceImmuablement, certains vont toujours évoquer les mêmes sujets (les embouteillages qui énervent, la joie des vacances, la famille, les infos culturelles…) ou encore avoir une constance systématique dans le choix des publications (des affiches rétro et sexy accompagnées de commentaires bien trempés, des photos de bonnes bouteilles de vin ou de vinyles collector….). D’autres affichent des photographies comme une succession d’autoportraits intérieurs et extérieurs. Et puis il y a ceux qui racontent dans un flux ininterrompu leur vie, s’épanchent comme sur un bon vieux journal intime, plus si intime que ça d’ailleurs… Voyeurisme, narcicisme, exibitionnisme ??…

Pour s’insérer dans le flux d’infos, courant continu et réactif, il faut aussi savoir être dans le bon fil de la discussion, au courant, branché, dans le ton, avancer des sujets originaux, incroyables, qui choquent, inspirent, fassent rêver, penser, débattre…

…en oblique et par derrière

superfaceUn profil Facebook sera à but professionnel ou associatif… On peut également se créer des personnalités doubles, triples, pour une recherche érotique par exemple. En faisant certaines recherches thématiques, il est possible de partir dans des voyages virtuels impressionnants et excitants, sur les sujets les plus divers, sadomasochisme, bondage… Des sites de rencontres classiques (Meetic, etc…) sont un riche sujet d’étude. Des pratiques plus ésotériques comme le Shibari (art ancestral japonais qui consiste à et suspendre des personnes généralement nues à l’aide d’une corde) vont vous mettre en contact sur la toile avec d’autres adeptes, de subliminales rencontres…

20140428-124817.jpgL’utilisation de ce réseau reflète en trompe l’œil les personnalités de chacun – l’interface – et chacun en fait l’usage qu’il souhaite. Partage d’événements plus ou moins pertinents, de photographies arty, de déclarations de bonne humeur allant jusqu’à altruisme le plus exacerbé, publication intempestive d’autoportraits ou Selfies – une étude scientifique italienne très sérieuse vient de conclure à une nouvelle forme de névrose narcissique à ce sujet – logorrhée de phrases de profundis ou publication de messages très intimes à la cantonade… Par exemple telle déclaration d’amour s’adressent-elle à une personne en particulier (l’habitude nord-américaine de déclarer sa flamme de manière public et spectaculaire) ou à un ensemble indéterminé, comme une sérénade ? Et qui est susceptible de répondre, qui va se reconnaître ? De ces non-dits qui donnent à Facebook un côté mystérieux, irrationnel. Où commence l’implication véritable, où se termine le jeu ? Face est-il le bon médium pour les informations importantes, des déclarations d’amour, de haine ? Où est le vrai du falso, du cynisme, de l’ironie, du délire personnel ?… C’est une nouvelle forme de cadavre exquis, un collage d’existences, et cet aspect surréaliste et aléatoire n’est pas la moindre de ses séductions !

Nous avons cette vertigineuse impression de vivre en simultané plusieurs existences, et cette fascination peut dévorer de nombreuses heures de nos périodes d’éveil. L’addiction à Facebook est un phénomène connu aujourd’hui, certains aspects et certaines conséquences aux niveaux intime, privé et social ont été abordés dans Comment on se facebookise : (dé)constructions de soi.

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Connected people

Emoticone2Facebook permet d’être joignable en permanence – si on reste connecté toute la journée, sur son smartphone, ou comme certains qui travaillent face à leur ordinateur, en attente d’une distraction, d’une nouvelle sensationnelle ou d’un appel extérieur amical. On pourra assister au ballet des apparitions/disparitions des Zamis sur son tableau de bord. Car chaque nouvelle connexion y est annoncée par un témoin, une petite pastille verte qui s’allume à côté du nom du contact, dans la colonne de droite pour les néophytes ! Tout l’art du tchat est dans le fait hameçonner un internaute en errance, de discuter naturellement avec lui par écrit comme si c’était à l’oral, de savoir donner à ses mots le ton approprié, d’être décontracté, à l’occasion d’ajouter un ou deux émoticones pour signifier son état, ses sentiments… Les dialogues y sont en décalé, et à chacun de recomposer mentalement la logique de la conversation. On parle de plusieurs sujets en même temps, à plusieurs contacts en même temps, les idées se mélangent parfois !

emoticone1Les stratégies d’évitement sont tout autant intéressantes, en tout cas signifiantes. Untel ne me répond pas alors qu’il est connecté… Il m’ignore ?.. Il est occupé à une autre tâche extraFacebook tout en laissant son ordinateur allumé ; il correspond avec quelqu’un d’autre, il n’a pas envie de parler, seulement d’être spectateur ? A-t-il d’autres priorités amicales ? Cela peut bien créer quelques tensions, jalousies, énigmes de la communication et de la virtualité… Frustrations, exigence d’immédiateté, impatience : Nous avons parfois l’impression que les Zamis peuvent toujours être joignables, à tout moment et dans un même état de réceptivité, éternellement neutre et idéal.

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 Je like donc j’existe

Facebook_like_thumbEn allant à la pêche aux infos, on est libre de liker (ou d’ignorer) une publication Il y a des jours où, de bonne humeur et on a envie de manifester son ravissement face à presque toutes les publications et de se manifester ainsi à son auteur. On a remarqué depuis le début de Facebook l’inexistence du boutonFacebookdislike Unlike – nous sommes donc dans l’univers du positivisme et de la distanciation. Compulsivement certains likent à tout bout de champ, d’autres vont garder un anonymat bien mesuré. L’omniprésence n’y est pas un abus, chacun occupe le devant de la scène comme il le souhaite et s’insère dans la chronologie des publications. Followers et followés, c’est le jeu du qui m’aime me suive !

FacebookFinger« Soyez la première personne à dire que vous aimez. » ou encore « Aidez untel à fêter son anniversaire. » (le pauvre on l’imagine tout isolé devant son ordinateur). Quelquefois on a l’impression que les concepteurs poussent un peu trop à la compassion…

Lorsqu’on se connecte à Facebook, on y retrouve toujours son (ou ses) même(s) double(s), une construction sociale et numérique unique. Une sorte de quête de soi-même et de l’autre. À moins de se couper de Face, impossible d’échapper à son (ou ses) profils. On y revêt plus ou moins un déguisement, une attitude, certes changeante au fil du temps, mais lorsque vous apparaissez sur l’écran d’accueil des autres, c’est tout votre historique qui se remet également en branle, sachant que chaque info publiée y est enregistrée, classifiée, et certainement vue par quelques-uns… car c’est bien là la raison d’être de ce réseau !

 

Sociologie du Réseau Social

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Comme c’est un moyen de communication gratuit (contrairement au téléphone portable et à raison de disposer d’une connexion internet), ce réseau déborde la simple fonction privée. Par exemple certains de mes élèves m’envoient quelques mots via mon compte FB pour me préciser qu’ils seront absents tel jour ; ou en retour, je peux ainsi faire une communication pour l’ensemble d’une classe, en étant quasi certain que tous la verront puisqu’ils se connectent au minimum une fois par jour sur le réseau. La constitution de groupes et de discussions collectives est très appréciée de ce côté de l’Atlantique.

Cependant on peu se demander si l’utopie originale du web, à savoir l’idée du global village, d’un espace virtuel, ouvert et libre, n’a pas été dévoyée par les réseaux sociaux tels facebook, ou profesionnels tels LinkedIn ou Vimeo : ceux-ci fonctionnent plus comme des clubs privés, avec une sélection à l’entrée selon différents critéres (affinités amicales, sociales, intérêts profesionnels) et on parle aujourd’hui de réseau fermés voire communautaires. Car la constitution de groupes et communautés – avec l’invention du community manager, job plutôt empirique – est une des grandes préocupation de l’ère du tout-communication.

j'aimeIl est intéressant de se poser cette question : comment se comporterait un groupe, ou plus généralement un réseau, à la publication d’une info dérangeante, une opinion extrême, une attaque personnelle, une dénonciation ? Où se situe la décence dans la nuance des commentaires ? Nous abordons ici la sociologie du groupe.

Comment un fake va se diffuser en quelques secondes, une info sur les extraterrestres va exciter ou terroriser une partie de la population, une photo de coucher de soleil va soulever des dizaines de j’aime ! De longs débats, s’étalant sur plusieurs jours, peuvent découler d’une provocation gratuite, d’un trait d’humour un peu trop enfoncé et provoquer des commentaires acerbes, comme des post piquant d’esprit, humoristiques, et parfois même… intéressants !!

Pour les règlements de compte en public, ou les agressions de tout genre inspirés par l’humeur du moment, on renvoie soit l’ignorance, soit la tempérance, soit c’est l’enflammement ! Facebook a été source de combien de scénes de ménage depuis son invention, de combien de déceptions sentimentales ??

facegoOn constate que, comme dans la VRAIE vie, on peut aussi apprendre par le biais d’autres personnes, de leurs publications, des indications géographiques, des photos, certaines choses au sujet de personnes, d’intimes, qui peuvent choquer, blesser, surprendre, décevoir… Facebook est aussi et avant tout un miroir aux alouettes, où se reflètent en creux ce que nous aimerions y voir. Mais la réalité dépasse de loin la fiction que nous contribuons à y créer !

On peut également se demander si Facebook a radicalement changé notre manière de communiquer entre nous. Sommes-nous désormais plus directs, plus simples dans la formulation de nos requêtes, questions, commentaires ? Sommes-nous plus démonstratifs, synthétiques ? L’usage des textos, de mots comptabilisé, d’expressions ou acronymes consacrées – sur ce réseau comme sur tous les autres, les sites de rencontre – amènent-ils une partie de l’humanité à formuler mais aussi à penser à l’identique ?

Face à la réalité

L’utilisation de Face nous rappelle que nous sommes aussi et surtout des êtres sociaux, c’est à dire vibrants dans le relationnel, voire l’irrationnel. Le besoin de contacts, de se sentir en phase avec ses proches, ses amis peut passer aussi par le filtre d’un réseau structuré selon des normes prédéfinies comme Facebook, ou encore WhatsApp, Trumblr… À chacun d’utiliser à son goût cette nouvelle manière d’être dans la vague numérique, dans l’écume des jours… La communication peut trouver ses lettres de noblesse avec ce nouvel art du partage mais aussi de la soumission : Soumission à un système de règles d’utilisation (interdiction de la pornographie et de la pédophilie, donc pas de photos d’adultes ou d’enfants nus allant parfois jusqu’à la censure la plus absurde) et des règles tacites de bienséance. Un réseau social vit toujours en parallèle de la réalité, et crée de nouveaux modes relationnels et de rencontre que beaucoup ont déjà assimilé. Réalité qui , ne l’oublions pas, est source de beaucoup d’autres rencontres, de découvertes, de voyages eux aussi infinis… Elle sera toujours le terrain d’accomplissement des actions envisagées virtuellement, ou tout simplement la principale inspiration des publications.

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« El libro », sculpture céramique de Leobardo Miranda Flores, de l’exposition « Miradas oníricas » au Museo Zacatecano

Comme dans la réalité, comme dans les rêves, les rencontres vont et viennent, des dialogues se tissent et se défont. Que des icônes d’amis disparaissent de votre tableau de bord ne signifie pas forcément leur mort réelle ou virtuelle ! Discrétion, lassitude : ils se seront tournés vers d’autres centres d’intérêt, d’autres modes de communication. Car comme il y avait une vie avant Facebook, il y a également une vie sans Facebook !

Facebook est bien intriguant et attirant. Le réseau social leader peut aussi fatiguer suite à un usage trop intensif. C’est comme une immense page blanche à réécrire chaque jour, pour qui veut y participer. Ce que vous en faites, votre utilisation (acteur/spectateur) et vos publications, vos centres d’intérêts, votre musique, vos attirances sexuelles y dessinent votre personnalité et vos usages su Web. Des caractéristiques dont la firme de Marc Zuckenberg se sert allègrement pour vendre votre profil dans un intérêt commercial, et afin de contenter ses actionnaires depuis qu’elle est cotée en bourse. Et accessoirement pour nourrir les fichiers des grands yeux et des grandes oreilles, des divers renseignements généraux et secrets dont principalement les listes de Big Bro…

Pour conclure, cette citation de Guy Debord, extrait de La Société de spectacle, publié en 1967 et toujours d’actualité, pour Facebook comme pour beaucoup d’aspects de notre société mondialisée et hyperconnectée :

« Toute la vie des sociétés dans lesquelles règnent les conditions modernes de la production s’annoncent comme une immense accumulation de spectacles. Tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans une représentation, les images qui se sont détachées de chaque aspect de la vie fusionnent dans un cours commun où l’unité de cette vie ne peut plus être établie. »

Vous pouvez décrire votre propre utilisation de Facebook ou raconter d’autres utilisations insolites si vous le souhaitez afin d’enrichir cette réflexion. Tous les commentaires sont les bienvenus !

Florent Hugoniot

 

 

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9 commentaires pour Facebook de face, de côté y atras

  1. Une vidéoconférence d’E. Snowden qui met en garde sur les usages de facebook (pour ceux qui comprennent fluently l’anglais) : http://www.lesinrocks.com/inrocks.tv/pourquoi-il-faut-laisser-tomber-google-facebook-et-dropbox-par-edward-snowden/

  2. Depuis l’été 2014 des accords de non-confidentialité sont conclus entre le gouvernement mexicain et la firme de M. Zuckerberg… http://carmenhoy.com/noticias/duro-y-tupido/pena-nieto-pacta-con-zuckerberg-propietario-de-facebook/

  3. Flo dit :

    « Le réseau social vous permet simplement de gérer ce que vous montrez aux autres, comment les autres interagissent avec vous et ce que vous voyez. Ce qui est très bien. En revanche, dans les «notions de base sur la confidentialité», vous ne trouverez pas comment contrôler ce que vous montrez à Facebook. »
    http://www.slate.fr/story/94859/facebook-confidentialite

  4. Flo dit :

    «Un « like » c’est comme une récompense. Une petite pop-up rouge s’affiche sur votre icône de notifications et vous voyez la petite boîte sur l’un des côtés de votre écran qui vous décrit ce qui a été liké et vous sentez cette chaleur, ce bref moment de fierté. Quelqu’un a liké votre post. Votre post! Vous le savourez. Inévitablement, vous en voulez d’autres. Et vous attendez.»

    http://www.slate.fr/story/94497/chiffres-comportement-facebook
    http://www.theatlantic.com/technology/archive/2014/11/how-numbers-on-facebook-change-our-behavior/382005/?single_page=true

  5. Yann dit :

    Pourquoi il n’y aura jamais un bouton « dislike » sur Facebook ou les platitudes et embobinages de M. Zuckerberg : http://www.slate.fr/story/95837/facebook-dislike-aime-pas

  6. « Réseaux sociaux, une manière de penser le monde », par Alberto Constante (en español) : http://albertoconstante.blogspot.mx/2015/09/las-redes-sociales-una-manera-de-pensar.html

  7. « Données personnelles, une affaire politique » par Pierre Rimbert : http://www.monde-diplomatique.fr/2016/09/RIMBERT/56226

  8. Yannis dit :

    Les arcanes techniques et relationnelles de facebook en fonction d’une intense actualité sociale et politique : https://www.les-crises.fr/apres-avoir-like-les-gilets-jaunes-vont-ils-voter/

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