Cancún. Aéroport international pour tourisme de masse. Ville nouvelle en croissance avec plus d’un million d’habitants aujourd’hui. Ville anarchique, elle s’étend en fonction des terrains qui se vendent et s’échangent, en sacrifiant les mangroves. Ville sans skyline séduisante depuis la mer, sans caractère. Je n’ai vu qu’une partie du centre, des fraccionamientos (quartiers résidentiels protégés) dans des quartiers assez retirés et l’embarquadaire pour Isla Mujeres.

Sur cette île située juste en face de Cancún, j’allais au moins pouvoir un peu trouver de nature endogène, de la beauté et de la sérénité, laisser mon regard se délecter de paysages encore presque vierges de la main de l’homme… Quelle déception ! L’île, toute en longueur et large de quelques centaines de mètres, est intégralement construite, sans échapatoire malgré quelques micro-plages déjà menacées par les piscines d’hôtels.

Effectivement, toute la zone a été gâchée et est devenue laide, des architectures de béton sans intérêt, comme Playa del Carmen. Elle n’attire que pour ses plages et ses hôtels. Mais quelques pépites street art viennent ponctuer la ville, lui donner plus de personnalité avec des illustrations de la faune et la flore locale, l’atmosphère diaphane, aérienne, hunide et sensuelle des Caraïbes, et plus…

FH