Nantes street art – le parc de la Loire

Sur l’Île de Nantes, landidididoudan didoudi landi landidididoudan… Y’avait un gros chantier naval, reconverti en partie en parc de loisir et de flânerie. D’un coup de baguette magique, la SAMOA a transformé les anciens chantiers Dubigeon fermés en 1987, en une zone urbaine moderne rassemblant patrimoine industriel, architecture contemporaine, parcs et œuvres d’art. Ainsi, depuis le début des années 2000, ce qui n’était qu’un no man’s land est devenu une expérience architecturale à ciel ouvert regardée depuis Paris et plus loin encore, un lieu de rendez-vous du tout-Nantes et un bel atout touristique. On retiendra dans l’aventure de cette reconversion urbaine les noms de l’architecte Alexandre Chemetoff, mais aussi de la paysagiste Jacqueline Osty et l’urbaniste Claire Schorter pour la pointe sud-ouest, qui nous intéresse particulièrement ici.

C’est le parc de la Loire, qui a intégré la longue promenade du quai Président-Wilson, et a été investi par la compagnie Royal de luxe, sous la direction de François Delarozière. Cette compagnie de théâtre de rue, fondée en 1979 par Jean-Luc Courcoult, basée à Nantes depuis 1989 et désormais reconnue au niveau international, a rejoint en 2007 cette aventure spatio-temporelle, dans le cadre du Voyage à Nantes. Grâce à ses spectaculaires Machines et ses joyeuses créations de bois et d’acier, le tout dans un état d’esprit insolent et inventif hérité de mai 68, elle a su conférer à ces anciennes friches industrielles toute la fraîcheur d’une expérience multi sensorielle. Les concepteurs, artistes, animateurs et ingénieurs ont eu le talent à la fois d’homogénéiser différents bâtiments hétéroclites en un territoire dédié à la fantaisie et au divertissement, avec une touche rétro façon Jules Verne, mais aussi de mettre en valeur de grandes plages de vide, où les désirs de voyage et d’évasion peuvent prendre tout leur envol.

Jules Verne, dont le musée fait partie de l’aménagement de la zone, a en effet inspiré par son esthétique industrielle et son positivisme scientifique de la fin du XIXe siècle la plupart des installations, tel le Caroussel de la mer. Pour la signalétique, on retrouve davantage le style Bauhaus, ou celui des années 30, présent sur les façades des anciens entrepôts, tel « le hangar des bananes ».

Quand on continue un peu après sur le quai Président-Wilson, on arrive dans la dernière partie réellement encore à l’état de friche, des parkings puis d’anciens quais, et même un petit camp gitan au pied d’un énorme hangar peint.

Voici en images mon envolée nantaise !!

Florent Hugoniot

Royal de luxe – Les Machines de l’ile : https://www.lesmachines-nantes.fr

Estuaire – Nantes/Saint-Nazaire – Le paysage, l’art et le fleuve. www.estuaire.info.fr

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