
Voilà une deuxième sélection d’oeuvres street art, plus graphiques et récentes. La gravure continue de s’exposer sur les murs de la ville de Oaxaca, ce qui est d’ailleurs devenu partie intégrante de la « marque » Oaxaca. Les services touristiques ont su s’approprier l’esprit politico-artistique rebelle datant des émeutes de 2006, pour vendre un paquet all inclusive aux visiteurs étrangers avides de culture locale, qui marie habilement la culture institutionnelle (les nombreaux musées d’art et d’archéologie), artisanale de luxe (les ateliers d’alebrijes et de céramique dans les environs de la ville), avec les expressions plus rebelles qui sont constamment rafraîchies par les collectifs de gravure ou des artistes indépendants, dans le centre historique,
La tonalité obscure des premières oeuvres du diaporama sont issues d’un collage mosaïque situé en face de Santo Domingo. Beaucoup de diables et diablesses, peut-être parce que depuis mars, nous ne sommes pas tout à fait sortis de la période de carnaval-Covid19…
Bonne visite !
Florent Hugoniot