
Deuxième sélection, plus picturale et colorée. Dans l’ordre du diaporama, les premières oeuvres se trouvent dans le centre-ville historique et le quartier chic de Xoximilco, voué à l’Airbnb pour touristes étrangers – jusqu’aux fresques fleuries et raffinées, avec les signatures de Auriestome, Antoniotos, Rodrigo Leon et Edda Hermon pour rOdleo79, et même d’un artiste français César Malfi. Celles qui suivent sont situées dans un quartier plus populaire, accroché aux flancs du Cerro del Fortin en direction d’Etla, avec notamment des compositions au graphisme tranchant et affirmées de Kompazuchil Studio et un marqueur Coyote.
Parmi ces oeuvres, une inspirée du théâtre traditionnel japonais m’a particulièrement touché. C’est cette fresque d’un anonyme, accompagnée d’un poème inspiré des relations humaines hypocrites et de la quête d’authenticité, de l’amour. Voici le texte original en espagnol et la traduction en français :
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Plagios de insidia, obsesivo pasado en retrospectiva,
La presencia y la ausencia no son garantías futuras
En la occipital se fuga la consciencia
En tus andanzas, las prerrogativas emocionan
Hipócrita conveniencia sin amor
Valiente renaces a la sinceridad
Hoy se suavice mi corazón.
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Plagiat d’insinuation, obsessionnel passé en rétrospective,
La présence et l’absence ne sont pas des garanties futures.
Depuis l’occipital s’enfuit la conscience.
Dans tes aventures, les prérogatives sont émouvantes,
Hypocrite convenance sans amour.
Brave, tu renais à la sincérité.
Aujourd’hui mon cœur s’adoucit.
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Le site Coyote, en anglais et qui s’adresse donc au tourisme étasunien et international propose de des itinéraires payants à thème arte urbano, à vélo dans la ville de Oaxaca :
https://coyoteaventuras.com/project/street-art-bike-ride/
Florent Hugoniot