Ancrage culturel – Toulon 2023 (3)

Suite et fin de cette série d’articles consacrés à Toulon sous son aspect culturel, avec Ancrage culturel – Toulon 2023 (1) et Ancrage culturel – Toulon 2023 (2). Toujours entre les murs de l’Ancien Évêché, nous visitons virtuellement deux projets, « Le jardin est en fleurs » de Marcella Barceló & Alix Coco et « Bibi Kër », par Bibi Seck de la Galerie du 19M Dakar.

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Ancrage culturel – Toulon 2023 (2)

Centre historique de la ville de Toulon, Place du Théâtre

Suite à la première partie consacrée à mon instantané de Toulon en octobre 2023, voici la fin de mon itinéraire culturel d’un jour. On reste un bon moment encore à l’Ancien Évêché où il y a tant à voir.

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Ancrage culturel – Toulon 2023 (1)

Galion peint, place Vatel Toulon

La Côte d’Azur conserve toujours son air insouciant de fleurs d’oranger, comme un léger parfum d’insouciance et de bon-vivre, malgré une urbanisation de plus en plus intense. À peine plus loin que Marseille, de l’autre côté du massif des Calanques, commence le Var qui se termine un peu plus loin que Fréjus. Effectuer un trajet le long de cette partie du littoral méditerranéen, c’est comme suivre le fil d’un immense collier de perle dénoué, serpentant le long de la mer. Se succèdent le nom évocateur de villes de soleil et d’eau salée, célèbres zones de villégiature. En vitesse et allant du levant au ponant : Saint-Tropez, Cavalaire-sur-Mer, Le Lavandou, Bormes-les-Mimosas, Hyères, La Seyne-sur-Mer, Bandol… Appartenant déjà au domaine maritime, l’île du Levant, l’île de Porquerolles  et la presqu’île de Giens ponctuent l’horizon miroitant. Avec comme médaillon du collier la rade de Toulon étalée, qui serait un camée finement ciselé, un peu érotique et rocaille.

Comme il y a en ce moment dans cette belle ville la 7e édition de la Design Parade Toulon (jusqu’à début novembre 2013), un événement artistique lancé en 2016 et parrainé par Ronan et Erwan Bouroullec, j’y suis allé récemment prendre le pouls et faire un repérage culturel.

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L’Orangina du Palais Longchamp

Longchamp est un des plus beaux parcs de Marseille, et sans doute, un des plus appréciés des Marseillais. Situé en plein centre-ville, avec près de 8 hectares de verdure, c’est un lieu hors du temps à deux pas de la Canebière.

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Il faisait très beau à Marseille ce jour-là. Comme chaque été, nous étions en vacances en France pour trois mois et cette fois, mes grands-parents passaient avec nous tout le mois de juillet dans la « maison cassée ». C’est peut-être ce même été que mon père et mon grand-père avaient décidé de couvrir la terrasse de ces dalles beiges et plates aux formes irrégulières marquées par des plantes fossiles, de fines empruntes de fougères qui couraient sur les plaques de schiste et en soulignaient les bords. Une opération délicate étant donné la fragilité de ces dalles naturelles, qui cassaient au moindre faux geste.

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Mise à distance de la scène artistique de Oaxaca

« Les gens pauvres, prière d’abandonner les arcades en silence » – Œuvre murale de Subterraneos, Oaxaca été 2023

J’aimerais aujourd’hui faire un bilan de mes enquêtes artistiques menées depuis quatre ans dans la ville de Oaxaca. Malgré mes approches et la présentation détaillée de certains acteurs majeurs de la région, je dois dire que je reste sur ma fin… Les retours concernant mon investissement personnel sur la scène artistique, qui va de la collecte d’informations à l’édition Web, en passant par la prospection puis la photographie d’œuvres picturales et graphiques n’ont pas été convaincants, sans qu’il ait une véritable attente de ma part. Non que j’espérais une quelconque reconnaissance, par exemple d’un point de vue journalistique, mais plutôt la mise en place d’une dynamique collaborative et les relations amicales qui naturellement en découlent.

Or c’est surtout la logique publicitaire d’un intérêt à court terme qui en est ressorti, comme si l’éclairage que des étrangers peuvent apporter sur cette scène artistique pleine de vitalité était un dû. Toutefois, je dois reconnaître qu’à défaut de « win-win », ma démarche personnelle était du donnant-donnant puisque j’ai moi-même beaucoup appris tout en nourrissant mon blog pour lequel je ne touche aucun bénéfice financier, mais qui demande aussi, en plus de ma passion pour l’écriture et le partage, un investissement en temps et en efforts. Si mon action a permis aux artistes contactés d’avoir un peu plus de notoriété, particulièrement auprès de nouveaux lecteurs francophones, c’est tant mieux !!

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Arts graphiques Oaxaca été 2023

Dernier tour de piste avant décollage… Voici quelques œuvres graphiques, pour la plupart des gravures sélectionnées parmi celles, nombreuses, collées sur les murs du centre historique de Oaxaca. Certaines pourraient rejoindre l’article Une goutte de mezcal… mais pour raison de fin d’inventaire artistique, je regroupe ici les ultimes œuvres qui ont attiré mon attention dans la rue ainsi que dans quelques galeries d’art du centre historico-touristique. Ce sera l’occasion de constituer une liste non exhaustive de lieux où l’on peut revoir mais aussi acheter la plupart de ces remarquables propositions graphiques.

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Miroir des vanités (2)

Coco dans son environnement naturel – Photo Florent Hugoniot

En art, une vanité est une représentation allégorique de la fragilité de la vie humaine et de la fatuité de ce à quoi l’être humain s’attache durant celle-ci.

Les vanités sont un genre particulier de peinture, plus souvent des natures mortes, qui s’affirme au début du XVIIe siècle aux Pays-Bas. Dans les vanités, sont représentés des objets allégoriques fortement symboliques. Le plus emblématique de ces éléments est le crâne qui symbolise la mort. La bougie allumée, allégorie de la vie ou de la connaissance, le sablier, image du temps et les fleurs fanées, métaphore de la vieillesse, sont également des symboles peints par les artistes.

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Miroir des vanités (1)

Coco échoué sur le toit-terrasse – Photo Florent Hugoniot

Pour la série des cinq articles « Besoin de réalité » publiés à Oaxaca entre avril 2019 et août 2022, j‘ai illustré mes écrits avec de nombreuses photographies de natures mortes (bodegón en espagnol) faites au Mexique. Ce sont des fleurs et des fruits tropicaux rencontrés ici ou là sur les marchés mexicains, ou directement dans la nature. Ils sont présentés entiers ou découpés, frais, mûrs ou déjà flétris, certains en voie de moisissure, de décomposition. Ces images ponctuent également les trois textes Du réel, de l’irréel et de l’art en analyse, Barbare bourgeoisie bohême : les Bobobars et Un peu de clarté dans la constellation psy ou encore d’autres articles de ce blog, comme un leitmotiv.

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Oaxaca street art, été 2023

Fresque murale, impression couleur numérique, papier collé – Lapiztola / Said Dokins – Oaxaca 2023

Pour ce nouveau tour d’horizon arte urbano, probablement le dernier pour cause de départ définitif de Oaxaca de Juárez, voici une large palette de formes et de thèmes.

On peut constater de nouveaux styles, moins « street art » et plus Beaux-Arts, comme ci-dessous avec ces œuvres de G. S. Barahona réalisées à la peinture acrylique et au pastel gras, laquées directement sur le mur. Ce sont des natures mortes et des paysages de sies arquéologiques qui mettent en valeur la production artisanale, les motifs traditionnels et la culture locale. C’est aussi une autre manière d’exposer dans la rue, plus perso, avec le nom de l’artiste mais aussi le titre et un contact virtuel indiqué dans un cartel, apposé comme une dans une galerie en bas à droite de l’œuvre. Il y a de plus en plus de trouvailles pour commercialiser l’art à Oaxaca, et les options ne manquent pas, même elles s’élargissent (ou se rétrécissent, c’est selon les points de vues) dans la dynamique du développement touristique et immobilier de la ville : commande de décoration murale dans des restaurants, dans des espaces pour événementiels, chez des particuliers, vente de reproductions – lithographies, sérigraphies ou gravures sous cadre – et dérivés commerciaux dans les magasins arty et bobos du centre-ville.

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Un peu de clarté dans la constellation psy

Cet article vient en complément d’information avec Les mots nous mentent et nous aimentent.

Les psys représentent un corps professionnel toujours relativement obscur pour les non-initiés à une discipline jugée elle aussi complexe et parfois ésotérique. Peut-être aussi complexe et ambigue que les différents ordres religieux, quand la morale chrétienne servait d’unique garde-fou officiel et autorisé en Europe en matière de mœurs, de santé, d’affects mais aussi de psyché. Si l’on s’en tient juste à la psychothérapie contemporaine et à la cure par la parole, ils, elles ont pris le relai d’ecclésiastiques jouant le rôle de directeurs de conscience dans l’aristocratie de l’Ancien Régime, tandis les abbés, curés et pasteurs étaient dévolus au petit peuple pour appliquer la confession, évaluer sa propre conscience face aux épreuves et défis que nous régale la vie terrestre. La grande bourgeoisie de la révolution industrielle du XIXe siècle ayant progressivement pris les leviers du pouvoir, se posait elle aussi des questions d’ordre intime relatif au Bien et au Mal, à la folie et à la sagesse, mais aussi aux relations humaines en général et à l’organisation de la société dans ses recoins les plus sombres, telles les manifestations de la dépression et de la cruauté. Elle était surtout animée de l’esprit positiviste et s’entichait de savoir comment fonctionne ce mental, cette grotte cérébrale d’où sortent tant de merveilles et de désordres.

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